Les résultats de 2021 comme ceux du premier trimestre de 2022 invitent à l'optimisme. A 0,7 fois la valeur intrinsèque et avec un rendement net en dividende de plus de 5%, nous estimons que la valorisation du titre est encore trop faible.
Selon le segment dont elles relèvent, les sociétés immobilières réglementées (SIR) ont diversement survécu à la crise sanitaire. Reste qu'elles ont, pour un certain pourcentage, une place de choix dans tout portefeuille judicieusement diversifié.
Pour la première fois depuis 2018, Wereldhave Belgium va augmenter son dividende brut annuel, à 4,10 euros par action (2,87 euros nets). Le titre est à nos yeux toujours trop faiblement valorisé.
Le 30 septembre, la valeur intrinsèque atteignait 75,27 euros par action; si elle s'est redressée timidement par rapport à son niveau de mi-2021 (74,15 euros), elle est encore inférieure à celui de fin 2020 (78,20 euros), par exemple.
La crise sanitaire a fait des perdants mais aussi, des gagnants, parmi les sociétés immobilières réglementées. En provoquant des glissements, elle va permettre de combiner avantageusement opportunités de croissance et rendements en dividende.
Au 30 juin, le titre s'échangeait moyennant une décote de près de 40% sur la valeur intrinsèque (74,15 euros). La SIR est pourtant peu endettée, et le rendement net du dividende frôle les 6%.
A 0,6 fois sa valeur nette par action et compte tenu d'un rendement en dividende de près de 6% net, le titre nous semble toujours exagérément pénalisé.
La rédaction répond à la question d'un abonné : "Malgré un dividende attrayant cette année, l'action Wereldhave Belgium est sous pression. Comment évaluez-vous la situation?"