Les résultats trimestriels du fleuron de l'industrie chimique belge ont, cette fois, déçu. L'exposition du groupe au secteur de la navigation aérienne est évidemment un inconvénient en cette période.
La publication des chiffres du premier trimestre du géant belge de la chimie a une nouvelle fois été saluée par les analystes et les investisseurs. Notre fleuron a rattrapé une partie de son retard par rapport à l'indice Bel 20.
AB InBev et Solvay ont dévissé en Bourse ces derniers jours, notamment sous l'effet des craintes liées au coronavirus. Il est toutefois possible de tirer parti de la volatilité ambiante par des contrats d'options.
Le fleuron de l'industrie chimique belge annonce des résultats annuels et des pronostics, pour cette année, tellement peu encourageants, que la performance de son action peine même à se rapprocher de celle de l'indice Bel20.
A l'instar de presque toutes les actions cycliques, le titre du fleuron de l'industrie chimique belge s'est sensiblement redressé depuis l'été. Mais en l'absence de révision des prévisions annuelles, nous proposons de miser à la baisse.
Aucun remaniement notable du portefeuille n'a été annoncé dans la mise à jour stratégique; certains analystes estimaient pourtant qu'une telle stratégie aurait permis d'accélérer la transformation du groupe.
Comme beaucoup de multinationales cycliques, Solvay est sensible aux retombées du conflit commercial. Nous proposons donc deux approches destinées à remplacer l'achat d'actions.
Ilham Kadri, la patronne de Solvay, n'a d'autre choix que de réussir à accélérer la transformation du groupe. Auquel cas le cours de l'action se redressera inexorablement.