L'exercice 2020 a été extrêmement chahuté. L'action n'était plus tombée aussi bas depuis plus de 10 ans; espérons qu'elle ait vraiment atteint son étiage.
Le dividende annuel passe de 2 dollars à 0,50 dollar, soit un rendement du dividende de 3,5% brut, ce qui reste acceptable. La décision n'a au demeurant pas de quoi surprendre les actionnaires.
Les rendements en dividende des compagnies pétrolières vont s'envoler... si dividende il y a. En tout état de cause, les majors ne sont pas disposées à en priver leurs actionnaires.
Le marché a manifestement apprécié la grande opération de nettoyage décidée par Olivier Le Peuch, le nouveau CEO. L'action dispose par ailleurs d'une marge de redressement certaine.
L'Arabie Saoudite veut introduire sa compagnie d'hydrocarbures en Bourse dans les meilleures conditions possibles. Quant à nombre d'autres pays, dont la Russie, ils voient dans un pétrole cher un bon moyen de renforcer leur économie.
Le consensus mise, pour le quatrième trimestre, sur un bénéfice de 47,5 cents par action, pour un chiffre d'affaires de 8,7 milliards de dollars, ce qui serait le chiffre le plus élevé depuis le deuxième trimestre de 2015.
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