Malgré un carnet de commandes record, le marché avait peu apprécié le chiffre d'affaires prévisionnel, inférieur au consensus, annoncé lors de la publication des résultats de 2021. Et pourtant... EVS a pour lui un rendement en dividende élevé, une technologie de pointe, un chiffre d'affaires américain en hausse et une position financière extrêmement solide.
Les relèvements ont beau être très conservateurs, ils n'en frôlent pas moins les 20% au total. De grandes rencontres sportives sont certes organisées deux années de suite, mais le groupe progresse dans d'autres domaines également.
Ses chiffres d'affaires et bénéfices se sont envolés, au premier semestre. EVS a d'ailleurs signé son meilleur premier semestre depuis cinq ans. Les niveaux d'avant-crise sont tantôt atteints, tantôt dépassés. La décision du groupe de réinstaurer le paiement de dividendes n'est donc que logique.
De 54,2 millions d'euros au 31 décembre 2020, la valeur du carnet de commandes du groupe (Axon inclus) dépassait de 20% le consensus. Quant aux commandes pour 2021, elles excèdent déjà les 30 millions d'euros.
L'excellente maîtrise des coûts combinée au maintien du chiffre d'affaires aboutit à des résultats bien supérieurs aux consensus puisque ni le résultat opérationnel ni le résultat net ne sont négatifs.
Grâce à la bonne maîtrise des coûts et au maintien du chiffre d'affaires, les résultats semestriels ont dépassé, et de loin, les attentes. En outre, au 30 juin, le carnet de commandes était bien garni.
Le tableau n'est toutefois pas complètement sombre. Les économies de coûts sont réelles et le carnet de commandes semble vouloir s'étoffer. Le dividende pronostiqué est confirmé.
Les clients d'EVS retardent constamment le renouvellement de leurs équipements. Pas facile pour l'entreprise liégeoise de renouer avec la croissance. A Serge Van Herck de jouer.