L'entreprise a bouclé 2020 sur un bénéfice opérationnel récurrent record. Son chemin a néanmoins été semé d'embûches, qui ont fait craindre le pire aux investisseurs, désormais confiants. Il s'agira pour eux d'être patients, et pour l'entreprise et son futur CEO, de rester prudents.
Ces douze derniers mois, l'action Resilux a connu bien moins de soubresauts que l'indice Bel 20, par exemple. Le Covid-19 n'a pas trop affecté les résultats de l'entreprise.
En 2018, les fabricants de matériaux pour batteries, qui tablaient sur une hausse de 20% à 30% par an de la demande, avaient massivement investi dans des capacités supplémentaires. Mais la demande s'est effondrée en 2019, pour ne se redresser que lentement ces derniers mois. Marc Grynberg prêche la patience, car la tendance à l'électrification du parc de véhicules est irréversible.
Des contretemps dans les nouvelles usines suisse et roumaine ont affecté l'Ebitda. Le résultat 2019 sera dès lors légèrement inférieur au résultat record de 2018.
Le recul des ventes de matériaux pour batteries ne plaît pas au marché. L'action Umicore a été sanctionnée. Excessivement, selon nous, car les deux autres divisions du groupe vont bien. Par ailleurs, les perspectives à long terme sont favorables.
L'Europe a arrêté des décisions cruciales dans le domaine du recyclage des plastiques; ce n'est pas pour rien que Resilux est l'une de nos dix valeurs favorites pour le second semestre.
Il est désormais clair qu'il faut voir dans l'acquisition du suisse Signode Industrial Group, spécialisé dans le recyclage de PET, une extension du coeur d'activité de Resilux.