3 questions à Philippe Marchal

© pG

créateur du parc Monumento à Anderlecht

Avec votre association Artesio, vous proposez depuis juin 2018 une exposition d’oeuvres d’art en plein air dans un parc d’Anderlecht, rebaptisé Monumento.

Oui, il s’agit d’un parc d’un hectare dont Anderlecht, après diverses occupations privées, ne savait que faire. J’ai décroché auprès d’elle un bail emphytéotique de 99 ans, tout en pensant à Joseph Bracops, ancien bourgmestre visionnaire de la commune qui, dans l’après-guerre, avait acheté toute une série de terrains pour créer un maillage vert dans la commune.

Vous innovez en ajoutant de l’art à la verdure !

Oui, j’ai bien sûr pensé au parc anversois du Middelheim, beaucoup plus grand puisqu’il fait 21 hectares, et au désir de créer un espace d’accès gratuit qui soit une véritable vitrine d’art in situ. A Monumento, on veut profiter de ce cadre fabuleux et d’une végétation luxuriante. Et lui trouver sa place : à part.

C’est-à-dire ?

On connaît la difficulté de certains Bruxellois à passer le canal, parce qu’ils pensent qu’Anderlecht est le bout du monde ( sourire)… Le parc, largement rénové sur fonds privés, se veut en tout cas un rendez-vous de “land art”. Y compris via une maison sur le site, en cours de rénovation et qui, à terme, va devenir la résidence d’un artiste qui pourra aussi créer en fonction du lieu. Jusqu’en octobre, le public pourra découvrir à Monumento sept artistes belges qui, en 17 oeuvres, travaillent le lien à la ville. Je pense qu’il s’agit d’une nouvelle façon de voir Anderlecht et Bruxelles.

Jusqu‘au 13 octobre, www.monumento.brussels

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