Le secteur de la construction s’en sort mieux que le reste de l’économie belge

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Le secteur de la construction a mieux résisté à la crise que le reste de l’économie belge, et bien mieux que dans les autres pays européens, ressort-il du ING Focus Belgian Real Estate présenté jeudi. Le secteur de la construction résidentielle se porte néanmoins moins bien que le reste de la branche, avec une baisse de l’investissement des ménages de 17% entre 2008 et 2013.

L’étude révèle que le nombre de permis de bâtir a augmenté de 2,3% sur l’année 2013. Cette progression a été tirée par les appartements (+9%), mais amoindrie par les maisons (-5%), ce “qui montre que (…) la présence d’investisseurs a soutenu la construction d’appartements là où le candidat constructeur lambda attend des jours meilleurs”, commente ING.

Si l’investissement des ménages dans la construction a lourdement chuté lors des cinq dernières années (-17%), le volume et le nombre de prêts dans la rénovation ont eux augmenté sur cette même période. “Il y a eu en 2013 2,5 prêts à la rénovation pour chaque prêt à la construction, soit le double d’il y a dix ans.”

Toujours selon l’étude, le manque de logements à Bruxelles est compensé par les surplus dans les deux autres régions du pays. “Il apparaît dès lors que le marché du logement est en équilibre, l’offre s’adaptant à la demande.”

Cet équilibre demeure néanmoins précaire selon les projections d’ING, qui se fondent notamment sur une analyse démographique. Les dynamiques de vieillissement devraient diverger entre les trois régions, nécessitant des politiques régionales adaptées. La pression devrait ainsi être beaucoup plus importante en Flandre qu’en Wallonie à l’horizon 2020, avant que le rapport ne s’inverse entre 2020 et 2030.

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