Danny Reweghs

Une période instructive et riche en opportunités

Danny Reweghs Journaliste

Il convient à notre estime de se lancer en Bourse le plus tôt possible et quand les marchés ne sont pas au mieux de leur forme. La période actuelle nous semble propice à une entrée.

Nous nous étions réjouis d’apprendre que maints investisseurs, jeunes pour la plupart, avaient fait leurs premiers pas en Bourse durant la crise du coronavirus. Parce que, nous ne le dirons jamais assez, il est important de commencer à investir le plus tôt possible. Parmi ces nouveaux venus sur les marchés, certains ont préféré investir dans des actions “traditionnelles”. Un choix que nous saluons, puisqu’en moyenne, elles rapportent plus que les obligations et les liquidités (8 à 9% au cours du siècle dernier, contre 5 à 6% et 2 à 3% respectivement). Si l’écart entre elles n’est plus aussi flagrant sur un an, il le redevient sur une période de 30 ou 40 ans. Nous ne saurons bien entendu pas si tous ces nouveaux investisseurs visaient le long terme. Les cryptomonnaies – mais, faut-il parler d’investissement ou plutôt de spéculation, dans ce cas précis? – et les plateformes telles Robinhood et Bux en avaient déjà attiré de nombreux, hélas à des moments où tout allait bien. Aujourd’hui, l’afflux de nouveaux jeunes adeptes vers les Bourses semble moins important. C’est bien dommage, car la période nous semble propice à une entrée. Non seulement elle constitue un beau terrain d’apprentissage, mais en outre, elle recèle bien des opportunités.

Se lancer

Il est en effet bon de s’exercer à investir quand les marchés sont en proie à l’incertitude comme c’est le cas depuis un certain temps. Elle se dissipera, mais reviendra, soyez-en sûrs, compliquer, et quelques fois, votre carrière d’investisseur. En outre, rien de mieux que de se lancer quand les cours ont fortement baissé, comme aujourd’hui. C’est notre avis, du moins. Car pour nous, il ne s’agit pas simplement d’investir. Notre ambition est de demeurer investisseur. Investir est un véritable hobby, que nous nous efforçons de rendre rentable.

Nous comprenons que le climat actuel – inflation, menace de récession… – puisse décourager à s’engager, mais il changera inéluctablement. Et puis, on ne naît pas superinvestisseur. On peut en devenir un. Se tenir informé, suivre les cours et agir à des moments précis; tel est le b. a.-ba de ce hobby. Qui, comme tout autre, coûte de l’argent et du temps. Pour apprendre à jouer au golf, vous êtes bien prêts à payer une cotisation annuelle à un club, à acheter le matériel, à prendre des leçons… bref, à dépenser plusieurs milliers d’euros afin de vous divertir. Ensuite, la plupart d’entre vous voudra atteindre un certain niveau. Progresser. Il en va à nos yeux de même pour l’investissement en actions. A la différence près que ce dernier passe-temps peut rapporter de l’argent.

Reste donc à franchir le pas. Mais vous ne ferez pas cette erreur classique du débutant qui consiste à attendre que les marchés se portent bien pour le faire. Non, vous ferez vos premiers achats à des cours (plus) raisonnables, comme actuellement.

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