Que nous réservent nos biotechs en 2021?

La biotech wallonne a récolté 100 millions d'euros cette année, un record dans le secteur wallon des biotechs. © pg / Anthony Dehez

Les entreprises biotechnologiques que compte le portefeuille modèle publieront une abondante actualité, cette année.

Voici un commentaire succinct sur chacune de “nos” biotechs.

argenx

L’entreprise pourrait se voir octroyer pour la première fois une autorisation de commercialisation d’un produit aux Etats-Unis. Il s’agit de l’efgartigimod, molécule destinée en l’occurrence au traitement de la myasthénie, qu’argenx teste par ailleurs sur une pléthore d’autres maladies.

Biocartis

En 2020, les ventes de ses nouveaux tests de détection de maladies infectieuses, et notamment du Sars-CoV-2, ont compensé le recul des volumes de tests accusé dans l’oncologie par suite du Covid-19; cette année, une croissance progressive de ces derniers est attendue, qui devrait soutenir l’ensemble des ventes.

Bone Therapeutics

Parmi les divers partenariats qu’a annoncés le CEO, Miguel Forte, épinglons ceux qu’il a conclus début octobre en Grande Chine et en Asie du Sud-Est portant sur le développement et la commercialisation de l’ALLOB. En dépit du contexte difficile, il a en outre réussi à lever suffisamment de fonds pour que la biotech poursuive sereinement ses projets jusqu’à la fin de cette année. Cruciaux, les résultats de l’étude de phase III testant la solution protéique enrichie JTA-004 sur l’arthrose du genou sont attendus au 3e trimestre.

Galapagos

L’annonce que le Jyseleca (indication: rhumatismes) ne serait finalement pas commercialisé aux Etats-Unis a énormément déçu. Mais la molécule (le filgotinib) est également testée sur la fertilité et sur des maladies intestinales; les résultats des études sur la fertilité seront déterminants pour la poursuite de celles sur les maladies intestinales. Bien d’autres résultats sont attendus encore, comme ceux de l’étude de phase III sur le ziritaxestat contre la fibrose pulmonaire idiopathique ou ceux des molécules évaluées sur des maladies inflammatoires dans le cadre du programme Toledo.

Inventiva

La biotech, qui avait publié en juin 2020 des résultats inespérés au terme de la phase IIb évaluant le lanifibranor sur des patients atteints de stéatose hépatique non alcoolique (NASH), lancera la phase III au cours du 1er semestre. La conclusion d’un accord de licence, pour cette molécule ou pour l’odiparcil, serait naturellement bienvenue.

MDxHealth

La société de diagnostic a souffert des conséquences de la pandémie, en témoigne le recul de ses ventes. Par ailleurs, l’assurance maladie publique américaine n’a toujours pas remboursé les tests de détection du cancer de la prostate SelectMDx. Mais Mike McGarrity, le CEO, mène une nouvelle stratégie, qui devrait porter ses fruits cette année déjà.

Mithra Pharmaceuticals

L’an passé, trois financements ont pesé sur le cours de l’action. Récemment, les déboires de François Fornieri aussi, mais le titre s’est ressaisi. L’on saura cette année si la pilule contraceptive Estelle pourra être commercialisée en Europe, aux Etats-Unis et au Canada.

Oxurion

Cet été, nous connaîtrons les premiers résultats de l’étude testant le THR-149, inhibiteur de Pkal, sur l’oedème maculaire diabétique (OMD), et l’étude de phase II portant sur l’action du THR-687, inhibiteur d’intégrines, sur l’OMD démarrera. Oxurion a renforcé son équipe de direction l’an passé, laquelle s’attelle à financer l’entreprise.

Sequana Medical

La biotech a publié l’an dernier des résultats intermédiaires convaincants pour deux études: Red Desert, sur l’insuffisance cardiaque (système alfapump DSR), et POSEIDON, menée en Amérique du Nord, sur la NASH. Les deux se poursuivent, et Sahara Desert, sur la défaillance cardiaque, sera lancée, cette année.

Dans l’édition papier du 28 janvier: le traditionnel (long) tableau récapitulant les annonces le plus attendues cette année.

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