Prendre ses bénéfices sur Galapagos

Après la magnifique envolée de son cours, l’action Galapagos va plus que probablement reprendre son souffle. Pourquoi ne pas émettre une option call arrivant à échéance à la fin de l’année?

Il y a quelques mois, nous avions opté pour des options à la hausse sur l’action Galapagos. Nous savions en effet que l’entreprise et le géant pharmaceutique Gilead Sciences préparaient quelque chose. Nous songions avant tout à une acquisition par les Américains, mais ce “quelque chose” fut tout autre: Galapagos et Gilead ont conclu un accord de collaboration historique. Galapagos s’est ainsi vu offrir l’opportunité de devenir, en toute autonomie, la première entreprise biotechnologique d’Europe et l’une des plus grandes au monde. A l’annonce de la transaction, le cours de Galapagos a gagné plusieurs dizaines de pour cent. Le call que nous avions acheté en a profité pleinement.

Il s’agissait du call septembre assorti d’un prix d’exercice de 95 euros, à 13 euros. Aujourd’hui, le contrat s’échange à près de 65 euros, soit cinq fois plus. Nous conseillons d’encaisser le bénéfice brut (hors frais) de 400%, ou 5.200 euros ((65 – 13) x 100). Vendre le call, donc.

En parallèle, nous avions recommandé aux actionnaires de se prémunir d’une baisse du cours de l’action – il s’agit tout de même d’un secteur à haut risque – en émettant un put: le put juin au prix d’exercice de 80 euros, à 6,75 euros. Ce contrat est arrivé à échéance sans la moindre valeur. Considérez l’argent perdu comme une prime d’assurance.

Que faire à présent? Après une telle ascension, il n’est généralement pas insensé de profiter du fait que l’action doive reprendre son souffle pour émettre des calls. Nous choisissons un contrat arrivant à échéance à la fin de cette année.

Emission du call

Galapagos décembre 2019,

au prix d’ex. de 170 EUR,

à 8,70 EUR

Nous optons pour un prix d’exercice de 170 euros parce qu’il correspond, en analyse technique, à une résistance. Si l’action devait encore progresser au cours des semaines à venir, elle pourrait tester ce niveau, et soit y être refoulée, soit percer la résistance et peut-être progresser sans limitation. C’est bien pour cela qu’il est très dangereux d’émettre “à découvert”- sans détenir la valeur sous-jacente.

L’investisseur qui émet ce contrat empoche une jolie prime de 8,70 euros, qu’il conservera si le cours de l’action reste sous les 170 euros. Elle lui apportera un surcroît de rendement de pas moins de 5% en cinq mois. Si l’action continuait de prendre de la valeur, il la vendrait à 178,70 euros (170 + 8,70); c’est 11,5% au-dessus du cours actuel.

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