NovaGold et enCore Energy dignes d’achat

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La rédaction répond à la question d’un abonné: “NovaGold n’en finit plus de reculer tandis qu’enCore Energy s’est nettement appréciée. Que faire de ces actions?”

La société d’exploration aurifère NovaGold Resources et la société spécialisée dans l’extraction d’uranium enCore Energy sont à nos yeux deux valeurs prometteuses, dans le secteur des matières premières.

NovaGold se concentre sur le projet Donlin Gold, en Alaska, région juridiquement stable, qu’elle développe avec son partenaire Barrick Gold. Avec une réserve d’or de 39 millions d’onces troy, dont 34 millions d’onces de réserves prouvées, Donlin est le plus grand projet de mine à ciel ouvert non encore exploité. La teneur en or y est estimée à 2,24 grammes par tonne de minerai et le coût de production d’une once y sera peu élevé, à 735 dollars. La mine a une durée de vie de 27 ans. La mise à jour du modèle géologique et l’étude de faisabilité sont en cours, après quoi suivra la décision d’investissement.

NovaGold dispose d’une trésorerie de 122 millions de dollars et s’attend à consommer 31-35 millions de dollars de liquidités en 2021. Elle ne peinera pas à lever les fonds nécessaires pour Donlin étant donné la qualité du projet et les grands actionnaires à bord (outre Thomas Kaplan, l’actionnaire de référence, citons notamment Fidelity, BlackRock, Paulson, Van Eck et Sprott). La baisse du cours de l’action, imputable à la chute du cours de l’or et à la publication, par le vendeur à découvert J Capital Research, d’un rapport en sa défaveur en mai 2020, constitue une excellente opportunité d’achat pour l’investisseur patient (rating 1C).

La société EnCore Energy est emmenée par William Sheriff, son fondateur. Il espère faire d’elle la nouvelle Energy Metals – une entreprise qui a su profiter du précédent marché haussier de l’uranium (2004-2007). Après la catastrophe de Fukushima, il a laissé dormir enCore jusqu’à l’été dernier, où il a acquis tous les actifs américains en lien avec l’uranium de Westwater Resources. L’homme s’attend à une inversion de la tendance de l’uranium dans les deux ans et entend dominer le marché américain grâce à la méthode de production par récupération in situ.

L’action vaut aujourd’hui trois fois plus que lorsque nous avions recommandé son achat, en novembre 2020. Mais le nouveau marché haussier de l’uranium n’en est qu’à ses balbutiements. N’actez pas vos bénéfices trop vite. Toujours digne d’achat (rating 1C).

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