Le point sur nos constructions sur options (II)

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Voici une mise à jour de la situation pour les constructions avec KBC, LVMH, Barco, Microsoft et Alphabet, que nous vous avons présentées ces derniers mois.

En ces temps de crise, KBC prouve qu’elle est une des banques les plus solides d’Europe. Sans surprise, son action compte aussi parmi les plus chères du secteur. Nous nous sommes positionnés à la hausse en émettant, en décembre, un put au prix d’exercice de 50 euros. Nous avons perçu 14,30 euros. Un rachat coûte 5,4 euros: le bénéfice s’élève donc déjà à 8,9 euros, et pourrait augmenter encore. Attendez donc un peu. A l’investisseur qu’une émission ne séduisait pas, nous avons conseillé l’achat du call décembre, au prix d’exercice de 50 euros. Ce contrat, qui a coûté 1,95 euro, en vaut aujourd’hui 7,8. Actez vos gains.

Comme tout le secteur du luxe, LVMH dépend largement de la consommation chinoise et du tourisme mondial. Que la pandémie a fait chuter. En Bourse, acheter sur mauvaise nouvelle est souvent rentable. Nous nous sommes donc positionnés à la hausse, avec un put émis et un call acheté. Pour le put septembre au prix d’exercice de 360 euros, nous avons perçu 38,20 euros. Ce contrat vaut aujourd’hui 15 euros; nous le laisserions progresser encore un peu. Le call décembre au prix d’exercice de 380 euros est lui aussi extrêmement rentable, puisque le prix de l’option est passé de 20,50 à 31 euros. Nous attendrions.

L’année est difficile, mais Barco est bien implanté dans divers segments d’activité et son matelas financier est appréciable. Les investisseurs en options ont eu l’occasion d’opter pour l’achat d’un call ou, pour ceux qui préféraient ne pas investir directement, l’émission d’un put. Le call septembre au prix d’exercice de 160 euros a coûté 8,15 euros; il vaut aujourd’hui près de deux fois plus. Actez la plus-value. Nous avons, sur l’option put décembre émise au prix d’exercice de 150 euros, obtenu 25,55 euros: en rachetant ce contrat, vous réaliserez un bénéfice de 14 euros.

Les options put émises sur Microsoft et Alphabet sont rentables elles aussi. L’intention était d’obtenir les titres à bon compte ou, en cas d’échec, de percevoir une prime intéressante. C’est ce qui s’est passé. Le put septembre Microsoft au prix d’exercice de 190 dollars a rapporté 16,80 dollars. Nous rachetons, et réalisons un bénéfice de 8 dollars par contrat. Nous en faisons de même pour le put août émis sur Alphabet au prix d’exercice de 1.430 dollars, pour lequel nous avons obtenu 123 dollars. Le rachat coûte 77,40 dollars, la différence (45,60) est pour nous.

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