Adaptations en cours au sein de l’ETF Global X uranium

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L’indice sous-jacent du tracker Global X uranium subit quelques changements. Les petites capitalisations en sortent, de nouvelles sociétés y entrent.

Nous vous avons déjà présenté l’ETF Global X uranium. Par le biais de ce tracker (ticker URA), l’on peut investir de manière diversifiée dans les actions liées à l’uranium. Une diversification cruciale compte tenu du risque élevé que présentent les investissements dans les petits groupes d’exploration d’uranium.

Or l’émetteur Global X Funds a décidé de modifier l’indice sous-jacent. Le communiqué de presse ne donne aucune précision quant à ses motivations, mais nous pensons qu’il souhaite s’affranchir des petites participations peu liquides de l’indice. Nombre de petites entreprises du secteur ayant vu leur capitalisation boursière s’effondrer ces dernières années, l’ETF risquait de devenir un important actionnaire, un objectif que l’émetteur ne vise pas, évidemment.

Top 5 des participations de l’ETF Global X uranium*

1. Cameco 25,94 %

2. Nexgen Energy 10,86 %

3. Uranium Participation Corp. 7,54 %

4. Energy Fuels 4,97 %

5. CGN Power 4,87 %

*situation au 9 avril

Transition en deux phases

Depuis le 2 avril, l’émetteur adapte les positions du tracker: les small caps sont vendues et des positions sont prises dans de nouvelles actions. Pour ne pas agiter le marché, le processus s’étalera sur quatre mois. A partir du 1er août, c’est en principe l’indice définitif qui sera suivi.

Pour être intégrées à l’indice, les entreprises doivent satisfaire année après année à plusieurs conditions (critères de taille et de liquidité). Pour des entreprises actives exclusivement dans l’uranium comme Cameco, la pondération maximale est fixée à 20%. Les groupes d’une capitalisation boursière de 100 millions de dollars ou moins peuvent s’adjuger au total seulement 5% de l’indice. Par ailleurs, les entreprises affichant un volume d’échange moyen de 25 millions de dollars ou moins doivent représenter conjointement au maximum 30% de l’indice.

Sur la base des positions figurant dans l’indice de transition, il est d’ores et déjà possible de savoir quelles actions seront intégrées à l’indice définitif; il s’agit notamment de Rio Tinto, BHP Billiton, Barrick Gold, Samsung, Hyundai, Daewoo Engineering, Mitsubishi Heavy Industries et Sumitomo Mining. Plusieurs entrées surprennent. Ainsi Rio Tinto possède-t-il des actifs dans l’uranium en Australie, au Canada et en Namibie. BHP Billiton possède la mine Olympic Dam en Australie.

La commission annuelle de gestion n’est, elle, pas adaptée; elle s’élève à 0,69%.

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