Microsoft a de nouveau présenté des trimestriels réjouissants et estime que cette tendance favorable devrait se poursuivre au cours des prochains trimestres. En innovant sans relâche, Microsoft a réussi à marier avec brio produits traditionnels et nouvelles technologies et propose aujourd'hui à la fois des logiciels et du matériel (Windows, Office, Dynamics, Xbox, Surface) et une vaste offre cloud (Azure). Le groupe a aussi su se positionner sur les segments en pleine croissance tels que les réseaux sociaux (LinkedIn). A l'inverse d'autres géants technologiques tels qu'Alphabet (Google), Facebook et Amazon, Microsoft est en outre parvenu à se maintenir hors du viseur des autorités de la concurrence.
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Microsoft libère tout son potentiel
Sans surprise, les bons résultats trimestriels publiés par Microsoft sont venus confirmer la belle marche des affaires.
Microsoft a de nouveau présenté des trimestriels réjouissants et estime que cette tendance favorable devrait se poursuivre au cours des prochains trimestres. En innovant sans relâche, Microsoft a réussi à marier avec brio produits traditionnels et nouvelles technologies et propose aujourd'hui à la fois des logiciels et du matériel (Windows, Office, Dynamics, Xbox, Surface) et une vaste offre cloud (Azure). Le groupe a aussi su se positionner sur les segments en pleine croissance tels que les réseaux sociaux (LinkedIn). A l'inverse d'autres géants technologiques tels qu'Alphabet (Google), Facebook et Amazon, Microsoft est en outre parvenu à se maintenir hors du viseur des autorités de la concurrence. Entre juillet et septembre, le premier trimestre de l'exercice 2020, le chiffre d'affaires (CA) a augmenté de 13,7% en un an, à 33,06 milliards de dollars, battant le consensus de près de 900 millions de dollars. Du fait de la vigueur du dollar, un effet de change négatif de quelque 2% a été enregistré. La rentabilité s'est encore améliorée. Avec un bénéfice brut de 22,6 milliards de dollars (+18%), la marge brute atteint désormais 69% du CA (+3%). Microsoft a dépassé le consensus pour le 14e trimestre de suite s'agissant du bénéfice net, à 10,68 milliards de dollars (soit une hausse de 21%) ou, par action, à 1,38 dollar (1,24 dollar attendu; 1,13 dollar sur la même période de l'année dernière). Ces résultats impressionnants sont le fruit d'une excellente collaboration entre les différents départements, qui ont tous dépassé les attentes. Le pôle Productivity & Business affiche une croissance de 13%. Office 365 Commercial compte désormais plus de 200 millions d'utilisateurs quotidiens; LinkedIn a aussi fait belle figure, avec une progression de 26%. La division Intelligent Cloud a signé la plus belle avancée (+27% en base annuelle) grâce à la croissance de la plateforme cloud Azure (+59%), qui devance Amazon, dont l'activité cloud n'a progressé que de 35% au trimestre dernier. Amazon domine toutefois toujours le marché des infrastructures cloud, avec une part de 31,5%, contre 18,1% pour Microsoft. Cela dit, ce dernier vient de remporter un appel d'offres public majeur et fournira ces 10 prochaines années des services cloud au Pentagone. La division More Personal Computing a vu son CA augmenter de 4%; Windows a gagné 19% sur le marché professionnel et 7% sur celui des particuliers. Seule ombre au tableau, la tablette Surface affiche un recul de 4%, imputable à la concurrence de Chromebook (Google). Pour l'exercice en cours, Microsoft table sur une croissance du CA supérieure à 10% - une excellente performance au vu de sa taille. Sur le trimestre écoulé, le cash-flow disponible atteignait 10,4 milliards de dollars, soit 4% de plus qu'un an auparavant. Au premier trimestre, Microsoft a reversé 7,9 milliards de dollars à ses actionnaires (28% de plus qu'un an auparavant), sous la forme de rachat d'actions et de dividende (0,51 dollar par action). Fin septembre, Microsoft avait 136,6 milliards de dollars de liquidités et d'investissements à court terme au bilan, pour une dette de 85,6 milliards de dollars.L'action flirte avec un sommet historique et affiche une prime de près de 25% par rapport au S&P 500, dont la valorisation est déjà relativement élevée. Puisque la croissance se maintient et que la rentabilité est excellente, cette prime est justifiée. A court terme, peu d'éléments sont susceptibles de brider une nouvelle hausse. L'investisseur ferait toutefois bien de garder la tête froide. Conseil: conserver/attendreRisque: moyenRating: 2BCours: 144,19 dollarsTicker: MSFT USCode ISIN: US5949181045Marché: NasdaqCapit. boursière: 1.100 milliards USD C/B 2019: 28,2C/B attendu 2020: 26,2Perf. cours sur 12 mois: +37,1%Perf. cours depuis le 01/01: +39%Rendement du dividende: 1,4%
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