AB InBev, GDF Suez, Sioen, Van de Velde

Conserver/attendre

AB InBev

Au 4etrimestre 2014, le brasseur a réalisé un bénéfice légèrement supérieur à celui de la même période en 2013. Son bénéfice net a atteint 2,53 milliards (contre 2,52 milliards USD). Son chiffre d’affaires s’est hissé de 11,71 à 12,02 milliards USD, ce qui est supérieur au consensus des analystes. L’excellente performance aux Etats-Unis a compensé les effets de la vigueur du dollar, qui a eu une incidence négative sur les ventes. La part de marché de Budweiser aux USA a reculé. Le dividende brut a cependant été relevé de 46%, à 3 EUR par action. Le groupe souhaite racheter pour 1 milliard USD d’actions. La tendance du titre AB InBev demeure largement haussière. A 106 EUR se trouve le premier soutien.

Conseil: conserver/attendre

Risque: faible

Rating: 2A

GDF Suez

Les résultats du géant de l’énergie se sont révélés dans le bas de la fourchette des prévisions : son chiffre d’affaires (CA) a reculé de 6,6%, à 74,7 milliards EUR, alors que son bénéfice opérationnel (EBITDA), à 12,1 milliards EUR, est inférieur aux 12,3 à 13,3 milliards EUR projetés. Le bénéfice net récurrent, à 3,1 milliards EUR, est inférieur de 8,8% à celui de 2013, mais est tout juste en ligne avec les prévisions. Le dividende brut s’élève à 1 EUR par action. GDF Suez garantit ce minimum aussi pour les prochaines années. En Belgique, le CA du groupe a reflué de 20% en raison de la fermeture des centrales nucléaires. Pour cette année, GDF Suez table sur un bénéfice net compris entre 3 et 3,3 milliards EUR et sur un EBITDA entre 11,7 et 12,3 milliards EUR. La tendance demeure haussière.

Conseil: conserver/attendre

Risque: faible

Rating: 2A

Sioen

En 2014, le spécialiste flamand du textile a vu son chiffre d’affaires progresser de 1%, à 326,6 millions EUR. Grâce aux économies réalisées depuis plusieurs années déjà, le bénéfice a cependant connu une hausse bien plus marquée : le REBITDA s’est accru de 19%, à 48,8 millions EUR, alors que le bénéfice net a progressé de 16%, à 16,5 millions EUR. Par action, le groupe a dégagé 0,85 EUR net. Le dividende brut a été relevé de 0,33 à 0,37 EUR. Le cours de l’action a profité de la hausse des ventes de vestes pare-balles après les attentats perpétrés en France. Le graphique de cours est engageant. Juste sous 13 EUR se trouve la première zone de soutien horizontale, suivie par un nouveau soutien à 12 et 11 EUR.

Conseil: conserver/attendre

Risque: moyen

Rating: 2B

Van de Velde

Le cours du producteur flamand de lingerie a été largement soutenu par la publication des chiffres de 2014, même si ceux-ci contenaient un bémol : l’amortissement de goodwill sur l’entité américaine Intimacy. Le chiffre d’affaires de Van de Velde a progressé de 8,7%, à 198,4 millions EUR, alors que le bénéfice opérationnel (EBITDA) s’est accru de 23%, à 57,7 millions EUR. Le bénéfice récurrent a augmenté de 3%, à 33,9 millions EUR, mais compte tenu d’un amortissement de 31,4 millions EUR sur Intimacy, le bénéfice net est repassé de 31,8 millions à 2,5 millions EUR. Cela dit, le dividende brut a été relevé à 3,50 EUR par action. La tendance demeure haussière jusqu’à nouvel ordre. La première zone de soutien se situe à 45 EUR.

Conseil: conserver/attendre

Risque: faible

Rating: 2A

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