ThromboGenics, Anfield Nickel et ArcelorMittal

Le courant vendeur persistant inspiré par les shorters américains et les particuliers belges, de plus en plus paniqués, a ramené le cours de ThromboGenics sous notre limite d’achat.

Heureusement, le début d’un suivi de l’action ThromboGenics par ING a suscité quelques réactions. L’analyste de l’organisme financier néerlandais a commencé par fixer un objectif de cours de…73 EUR(!), soit largement plus que les autres. Nous considérons pour notre part les 50 actions supplémentaires achetées comme une opportunité de trading, autrement dit pour le (plus) court terme. Si le cours se redresse en réaction à des résultats semestriels supérieurs aux prévisions, nous vendrons probablement cette position. Cela dit, jusqu’à nouvel ordre, notre conseil d’achat est maintenu (rating 1C).

Affecté notamment par le repli boursier généralisé, le cours d’Anfield Nickel a également pris la raclée. Nous réactivons donc l’ordre d’achat, dans l’espoir qu’au cours des prochains mois/semaines, la vente du projet Mayaniquel au Guatemala soit finalisée (rating 1C).

Récemment, ArcelorMittal a finalisé la vente de 15% d’ArcelorMittal Mines Canada (AMMC). L’acheteur est un consortium dirigé par le Coréen Posco et le Chinois China Steel Corporation. Le revenu total pour ArcelorMittal s’élève à 1,1 milliard USD. Cette énième opération vise l’amélioration de la rentabilité et/ou de son endettement. Car le secteur de l’acier traverse une passe difficile. Au 1er trimestre, l’aciériste a accusé une perte nette de 345 millions USD. Il est plus judicieux cependant d’observer l’évolution du chiffre d’affaires opérationnel (EBITDA). Or celui-ci s’est élevé à 1,57 milliard USD, ce qui est comparable au chiffre des trois derniers mois de l’an dernier (1,56 milliard USD). Le consensus des analystes de 1,32 milliard USD a été dépassé. Il est cependant près de 26% inférieur à celui du 1er trimestre 2012. Cela dit, le CEO du groupe Lakshmi Mittal annonce toujours au 2e trimestre un EBITDA supérieur au premier, et malgré le moins bon premier trimestre, un EBITDA supérieur à celui de l’an dernier pour 2013. On espère donc une amélioration. L’action affiche une valorisation de crise (profonde) et grâce notamment à l’embellie de l’économie américaine, l’action surperforme actuellement la moyenne de marché. Nous envisageons de renforcer notre position (rating 1C).

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