SABMiller & Uranium Participation

Nous approuvons l’offre sur SABMiller

Alors que nous entamions l’impression de notre dernier numéro, The Wall Street Journal annonçait qu’AB InBev tentait d’obtenir les crédits nécessaires auprès des banques pour pouvoir racheter SABMiller. La direction de SABMiller trouvera-t-elle une autre proie ou la famille Heineken finira-t-elle par accepter l’offre, si le prix proposé est augmenté ? Nous tablons évidemment sur une offre de reprise d’AB InBev et nous sommes pleinement satisfaits de la hausse de cours de 35% depuis l’intégration en portefeuille (rating 2A).

Plancher atteint ?

Uranium Participation, fondé en 2005, a comme objectif de créer une plus-value par l’investissement à long terme dans l’uranium physique. Ce prix de l’uranium avait encore atteint à l’été 2007 le niveau de 130 USD par livre (454 grammes), à 31 USD sept ans plus tard. La part de l’énergie nucléaire dans le mix énergétique total continue de fluctuer autour de 12%. Nous constatons du reste que le nombre de réacteurs présentés, prévus ou en construction depuis Fukushima n’a pas diminué. La demande d’uranium est donc assurée. Côté offre, on déplore cependant un double problème. D’une part, bien que cette tendance soit en hausse, la quantité d’uranium produit est structurellement trop basse. Le déficit structurel d’offre est cependant compensé par l’offre secondaire, surtout dans le cadre de l’accord sur le désarmement nucléaire entre les Etats-Unis et la Russie. En outre, le marché doit/devait absorber les surplus japonais après le drame de Fukushima. Même les spécialistes sont divisés et ne savent pas quand la situation d’offre/demande sera à nouveau (très) tendue. Le tracker sur l’uranium peut dès lors être considéré comme un investissement à plus long terme. Nous sommes en tout cas proches du plus faible cours des cinq dernières années (rating 1B).

Partner Content