Thèmes de long terme

Pour la composition de notre portefeuille, nous privilégions les thèmes de long terme. Des thèmes comme les pays émergents, le vieillissement de la population, etc., sont à l’ordre du jour depuis plusieurs années et le resteront assurément à l’avenir. C’est en quelque sorte notre fil rouge.

Evidemment, cette stratégie a ses forces et ses faiblesses. Parmi ces dernières, le rendement à court terme. Chaque thème ne peut pas connaître chaque année un cru exceptionnel. Voyons cette année l’Energie et l’Or & les métaux. A court terme, tout ce que nous pouvons faire, c’est jouer sur les pondérations attribuées à chaque thématique. Répétons que celle de la Consommation de la classe moyenne des pays émergents est située entre 30 et 50% tandis que la fourchette des quatre autres thèmes (Energie, Or & Métaux, Agriculture et Vieillissement de la population) est comprise entre 10 et 20%. L’énergie, mais surtout l’or et les métaux, ont été (heureusement) sous-pondérés cette année.

Réagir plus vite

Il est clair en revanche que le choix des actions pour nos thèmes Consommation de la classe moyenne des pays émergents et Vieillissement de la population repose sur un horizon de long terme. De Bolloré à Yum! Brands, d’Essilor à Tubize (UCB), ces actions présentent toutes des perspectives enthousiasmantes à long terme. Nous ne nous en séparerons donc pas à la moindre hausse, pas même à la moindre baisse d’ailleurs (en cas de résultats décevants).

La donne est différente pour les valeurs du thème Or & Métaux. Ces actions évoluent généralement au gré de la conjoncture et ne devraient donc pas connaître plusieurs années brillantes de suite. Il est dès lors logique que ces titres disparaissent plus rapidement du portefeuille. Nous n’avons pas acheté ArcelorMittal pour le conserver 3 à 5 ans en portefeuille, mais plutôt entre 6 et 18 mois.

Quant aux actions des thèmes Energie et Agriculture, elles sont à mi-chemin entre les deux catégories. Pour Uranium Participation et la valeur de plantations Asian Citrus, nous envisageons un long terme de trois à cinq années. Nous n’en attendons donc pas grand-chose à court terme, en toute honnêteté. Cela dit, l’agriculture dépend de la qualité des récoltes annuelles et nous observons donc d’importantes fluctuations des prix agricoles au fil des ans. Il faut également en tenir compte. Actuellement, les prix agricoles sont très faibles. Nous espérons qu’ils se redresseront au cours des deux prochaines années sous l’effet de conditions climatiques moins bonnes. Dans l’énergie et l’or & les métaux, nous avons commencé à alourdir ces pondérations. Le pessimisme à l’égard de ces thèmes nous semble actuellement excessif.

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