Système de rating simplifié

Vos questions pertinentes nous ont convaincus de simplifier encore notre système de rating, et de donner des avis encore plus tranchés.

Nous n’avons pas chômé pendant notre trêve de carnaval… Nous avons notamment répondu à vos courriels, lettres et questions sur notre ligne de conseils en placement, en vous apportant un complément d’explications par rapport à nos conseils et notre système de rating. Vous nous avez notamment demandé ce que signifiait ” première position “, quelle était la différence entre ” digne d’achat ” et ” accumuler “, dans quelle proportion une action devait se replier pour être ” digne d’achat sur repli “, etc. Ces questions sont pertinentes, et nous ont convaincus de simplifier encore notre système de rating, ce qui nous contraint par la même occasion à donner des avis encore plus tranchés.

Tout d’abord, le conseil lui-même est simplifié. Au lieu de chiffres compris entre 1 et 5, nous utiliserons désormais seulement trois chiffres. Le 1 signifiera que l’action est digne d’achat car nous en attendons une performance au moins supérieure à celle du marché au cours des douze prochains mois. Le 2, qui correspond au conseil ” à conserver “, sera attribué aux valeurs dont nous espérons une évolution conforme au marché. En revanche, les actions que nous pensons voir bientôt prendre une orientation baissière et/ou sous-performer la moyenne du marché se verront attribuer le chiffre 3 (conseil : ” à vendre “).

Mais ce n’est pas tout. Nous avons également ramené le nombre de ratings de quatre à trois. La lettre A est attribuée désormais aux entreprises dont le risque est inférieur à la moyenne. Le B correspond à un risque conforme à l’indice, tandis que le C identifiera les sociétés dont le risque est important, voire très important. Ces adaptations ont déjà été appliquées dans nos check-lists de cette semaine.

From Russia with love

Les tensions en Ukraine ne sont pas sans inquiéter les investisseurs. Sur la Bourse russe, nombre de positions ont même déjà été liquidées par des investisseurs étrangers. Ce qui a valu à l’indice d’afficher en début de semaine dernière sa plus faible prestation journalière des cinq dernières années. L’une des victimes, et non des moindres, de cette correction, est le président russe Vladimir Poutine, actionnaire de Gazprom, dont le cours a plongé la semaine dernière de 15%.

La Bourse russe était déjà bon marché, elle l’est encore davantage désormais. Selon le gestionnaire de portefeuille Kristoffer Stensrud de chez Skagen Funds, les actions russes sont même ” ridiculement bon marché “. Le rapport cours/bénéfice moyen a faibli à 5 (!), ce qui est exceptionnellement peu au niveau de l’indice. Les rapports cours/valeur comptable et cours/chiffre d’affaires se situent à 0,7, ce qui est également historiquement faible. Les investisseurs étrangers, à plus forte raison, boudent les actions russes en raison de l’absence d’une ” corporate governance “, des incertitudes entourant les droits de propriété, de l’approche entêtée des impôts et des prix, notamment, par la Russie, etc. Des préoccupations que le Kremlin ne semble pas prendre au sérieux, cependant. Les investisseurs à contre-courant (contrarians) ayant des nerfs d’acier peuvent pour leur part miser sur une amélioration à long terme de la confiance dans la Russie par l’intermédiaire du tracker Lyxor ETF Russia (24,5 EUR; code ISIN : FR0010326140) sur NYSE Euronext Paris.

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