Miser sur le redressement de Total

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Le cours de Total est relativement stable et offre un coupon brut d’un peu plus de 5%. Cela dit, son cours affiche environ 20% de moins aujourd’hui qu’il y a dix ans. Pour l’investisseur en options, dix ans, c’est une éternité. Nous avons élaboré une stratégie à moins d’un an.

Total figure parmi les actions les moins performantes de l’Euro Stoxx 50. Mais cela pourrait changer. Récemment, l’entreprise a annoncé la reprise de la branche pétrolière du géant danois de la navigation A.P. Møller-Maersk. Cette transaction, qui devrait être finalisée au premier trimestre de 2018, porte sur un montant total de 7,45 milliards de dollars (6,35 milliards d’euros). Selon son directeur (CEO), Patrick Pouyanné, l’intégration des activités de Maersk Oil fera de Total le deuxième exploitant en Mer du Nord. Dans le reste du monde, l’association des activités très complémentaires des deux groupes créera une plus-value grâce aux synergies commerciales, opérationnelles et financières. La Bourse partage visiblement son opinion, comme en témoigne la tendance haussière du cours. Le récent redressement du cours du pétrole est un autre facteur de soutien, lequel n’est d’ailleurs pas encore complètement intégré dans le cours de l’action. Le rendement du dividende d’un peu plus de 5% constitue un support sous le cours.

Put émis

Total septembre 2018 au prix d’ex. de 46,00 EUR, à 4,50 EUR

Nous misons sur une hausse au travers d’un put émis, comme nous l’avons fait il y a quelques mois déjà. Nous avions alors émis le put décembre au prix d’exercice de 48,00 euros et reçu 4,15 euros. Aujourd’hui, le cours affiche la moitié du niveau de l’époque. C’est une bonne nouvelle. Nous gagnons déjà 2 euros sur ce contrat. Si vous avez émis ce put, attendez tranquillement, car nous tablons sur une hausse de l’action Total.

Si vous n’avez pas encore émis de put, un contrat à échéance plus longue peut vous intéresser. Le put septembre 2018 proposé est un contrat “at-the-money”, ce qui signifie que son prix d’exercice est proche du cours actuel. Nous tablons donc sur une hausse de cours. Le cas échéant, la valeur intrinsèque sortira de la prime d’option et viendra augmenter notre plus-value. Le temps joue en faveur de l’émetteur, car lui aussi neutralise une partie de la prime, en l’occurrence la valeur temps. Si le cours, contrairement à ce que nous prévoyons, commence à baisser, nous devrons peut-être acheter les titres. À 46 euros moins la prime perçue (4,50 euros), un titre coûtera donc 41,5 euros, soit 10% de moins que le cours actuel.

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